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Les lois naturelles de l'enfant


Ce travail nous révèle du potentiel des Neurosciences. Céline ALVAREZ a mené une expérience dans une maternelle en zone d’éducation prioritaire et plan violence, à Gennevilliers. Elle a respecté les “lois naturelles de l’enfant” et les résultats ont été exceptionnels. Par ailleurs cette synthèse est prise de son livre: LES LOIS NATURELLES DE L’ENFANT, éditions des arènes, Paris, 2016 et sur les vidéo conférences cadrées sur les axes d’accompagnement théorique et d’accompagnement didactique que l’on peut retrouver sur le site officiel: https://www.celinealvarez.org/17-videos-pour-demarrer.

Dans un premier temps, il sera développé dans un tableau des contenus du livre qui a conçu Mme ALVAREZ où expliquent de manière limpide les grands principes scientifiques qui sous-tendent l’apprentissage et l’épanouissement. En complémentant ce regard, les vidéos suggèrent une approche plus schématique dans l’esprit de partage de tous les savoirs et les activités qui peuvent aider les enfants à développer leur potentiel.


Thèmes: Et si nous repensions l’école à partir des lois naturelles de l’apprentissage ?


Le rapport 2007 du Haut Conseil de l’éducation montre que chaque année, quatre écoliers sur dix, soit environ 300 000 élèves du CM2 sortent avec de graves lacunes.

Notre école s’appuie essentiellement sur des traditions, des intuitions ou des valeurs, mais pas ou peu sur la connaissance des lois de l’apprentissage.


Nous voulons qu’ils comprennent l’idée de liberté en leur imposant dès la maternelle nos propres volontés, et en évaluant leur capacité à y répondre. Nous les rendons dociles et soumis.


L’expérience démarra avec 25 enfants âgés de 3 et 4 ans (de première et de deuxième année de maternelle) Elle disposait en grande partie de matériel didactique élaboré par le Dr. Seguin et le Dr. Montessori.


Ainsi, la connaissance des mécanismes naturels d’apprentissage ont été repris des travaux du médecin Jean Itard dont ceux ont été continué par Éduard Seguin et puis développés par Maria Montessori. Cette dernière créa ainsi en 1907 ce qu’elle appelle « les maisons des enfants » en regroupant une quarantaine d’enfants âgés de 3 à 6 ans.


La classe fonctionnait ainsi de 8h20 à 16 heures, avec bien évidemment une coupure pour le déjeuner, ainsi qu’un temps de regroupement collectif quotidien.


Dans la première année tous les élèves, sauf un, progressent plus vite que la norme, beaucoup connaissent des progressions très importantes. L’élève qui ne progresse pas par rapport à la norme est celui qui a été le plus absent dans l’année.

Dans la deuxième année la classe réunissait ainsi trois niveaux d’âge. Les résultats positifs se sont poursuivis avec une courbe de progression étonnante : les plus avancés entraînaient les autres, l’émulation entre les âges faisait naturellement son travail. Cette année les visites de la part du psychologue cognitif Stanislas Dehaene, la chercheuse Manuela Piazza, ainsi que du directeur de recherche à l’Inserm François Taddéi et la directrice de recherche à l’institut Jean-Nicod Joëlle Proust ont remarqué les résultats obtenus.


Réflexion: L’école, a-t-elle laissé émerger chez les enfants la confiance en soi, l’autonomie, l’esprit d’initiative, le sentiment de liberté, ainsi que des élans fraternels ?


Pouvons-nous décemment prétendre semer dans le cœur de nos enfants un sentiment de fraternité, lorsque nous nous entêtons à vouloir les séparer les uns des autres ?


Thèmes: L’intelligence plastique de l’être humain


La génétique ne tient qu’un petit rôle pour déterminer notre santé, nos capacités intellectuelles ou nos capacités sociales, ce que nous sommes est essentiellement déterminé par notre milieu (ce qui appelait Maria Montessori « el ambiente » qui traduit en français serait « l’environnement ». Un environnement caractérisé par être aimant, vivant, riche, ordonné, favorisant l’exploration et l’activité spontanées, la rencontre avec l’autre, les interactions bienveillantes, calmes, l’entraide, l’empathie et la générosité.


Par exemple : Les larves d’abeille sont toutes prédisposées à devenir de petites ouvrières, elles naissent toutes avec le même patrimoine génétique. Or, si l’une d’entre elles est nourrie avec de la gelée royale, elle devient reine.


C’est-à-dire que l’adulte devait essentiellement concentrer son action sur la création de conditions environnementales susceptibles de nourrir et d’agir favorablement sur le développement de l’enfant.

Le bébé naît avec de potentiels humains embryonnaires, n’attendant que l’expérience dans le monde pour se développer.


Nous naissons avec une prédisposition innée à communiquer, à construire un langage oral précis et structuré, à mémoriser, à raisonner de manière ordonnée et logique, à créer, à inventer, à imaginer, à ressentir une large gamme d’émotions et à les réguler en cas de besoin.


L’immaturité cérébrale dont l’homme a quand il est né, est une grande nécessité, puisque plus que tout autre mammifère a la capacité d’innover sans cesse, de raisonner, d’imaginer et lui offrant la possibilité, dans les premières années de sa vie, d’incarner sans effort, dans ses fibres neuronales entre immatures, la culture de ses parents.


C’est-à-dire qu’il n’existe pas de fatalité génétique, nous sommes tous capables de développer des capacités intellectuelles et sociales extrêmement sophistiquées et positives.


Prenons l’exemple du langage. L’être humain, dès sa naissance, est prédisposé à construire un langage élaboré et soutenu. Il possède le pré-câblage pour le faire. Mais l’environnement lui offre les conditions qui lui permettent de créer un tel langage. Ce langage doit être riche et varié lors de la période très sensible de formation du langage, de la naissance à 3 ans et en être exposé de manière vivante et dynamique, pour former ses circuits cérébraux immatures.


Notre architecture cérébrale est donc toujours influencée par nos expériences répétées, néanmoins, chez l’enfant, elles n’influencent pas seulement son architecture cérébrale : elles la modèlent directement. Par contre la plasticité cérébrale n’est pas dotée de sens critique. Elle épouse l’environnement tel qu’il s’offre à elle, sans aucun jugement.


Réflexion: Quels sont nos comportements, nos mécanismes quotidiens ? Sont-ils en cohérence avec les comportements et les attitudes que nous voulons voir fleurir chez nos enfants ?


Que faire pour aider l’enfant à construire des fondations solides ?


Exemple 1: Tiffany Shlain a comparé le nombre de connexions entre deux neurones dans le cerveau de l’enfant avec le nombre de connexions entre deux pages web au sein du réseau internet mondial. Lorsque deux neurones se connectent, cela s’appelle une synapse. Lorsque deux pages web se connectent, nous parlons d’hyperlien.


Internet possède environ 100 000 milliards d’hyperliens. Le cerveau de l’adulte en possède environ le triple, soit 300 000 milliards. L’enfant, lui, en possède 10 fois plus que le réseau internet mondial : un million de milliards de connexions de neurones.


Exemple 2: Au sein de la classe maternelle de Gennevilliers, nous avions tout d’abord une très grande exigence concernant le niveau de langage qui circulait dans la classe. Mais, avant même de penser à développer le langage chez les enfants, Anna et moi portions tout d’abord une attention très particulière à notre niveau de langage et nous veillions à parler de manière correcte et argumentée, avec un vocabulaire précis et adapté et nous nous efforcions d’utiliser des phrases logiques et complexes. Même si cela nous demandait un effort, nous prenions toujours le temps de réfléchir lorsque le mot ne nous venait pas immédiatement et nous expliquions aux enfants : « Attends une seconde, je cherche le bon mot pour te dire ce à quoi je pense ». Nous cherchions toujours les mots les plus précis possibles.


L’exigence était non négociable, leur vocabulaire était extrêmement précis, évitant des mots tels que ça, truc et autres familiarités comme : gueule, bouffer, dégueuler, etc.

Pourtant, nous y sommes parvenus en parlant extrêmement bien, tout le temps ; et en les invitant avec fermeté et bienveillance, sans les culpabiliser, à utiliser dans la classe un ton et des mots plus adaptés.


Autrement dit, en invitant et en accompagnant simplement les enfants à perdre le temps de s’exprimer avec clarté et précision, nous ne faisions pas que leur permettre de développer des compétences culturelles et langagières importantes, nous soutenions également le développement de fonctions cognitives essentielles pour la réussite scolaire, professionnelle, émotionnelle et relationnelle.


Les lois naturelles de l’apprentissage


a) Expériences actives [1] [2] [3]


b) Guidance de l’autre [4]


c) Mélange d’âge


d) Motivation endogène


e) L’erreur


f) La richesse du monde réel


g) Environnement riche


h) Se délaisser et de rêvasser


i) La logique


j) Le jeu libre


k)La bienveillance


Les neurosciences nous indiquent que nommer une émotion permet de calmer le cerveau en état d’alerte, et l’enfant retrouve progressivement son calme.

En aidant ensuite l’enfant à analyser la situation et à prendre du recul, nous aidons son cortex préfrontal à se développer plus rapidement.

La recherche montre en effet qu’apporter un tel étayage à l’enfant favorise le développement de ses capacités d’autorégulation et le développement des circuits préfrontaux.






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